— J’ai un côté très animal dans le sexe, moi.
— L’animalité dans le sexe, y a rien de plus construit.
— Je te parle pas du délire furry. Je te parle régression à la pulsion, au truc agressif primaire.
— Oui, j’ai compris. Mais le fait de placer de l’agressivité dans le sexe, c’est une construction.
— Tu crois pas que le sexe est un truc agressif par nature ? Quand tu te lâches totalement, physiquement, y un truc un peu bestial qui sort, t’es dans l’agressivité à fond ! Le lion, quand il se fait la lionne, il la tient par la nuque avec la gueule, avec les crocs.
— Et d’une, c’est l’image que toi tu y vois. Pour autant qu’on sache, pour eux, c’est peut-être un geste de tendresse. Par la nuque avec la gueule, c’est la façon dont la mère tient le petit, par exemple. Et de deux, c’est des lions. C’est des carnassiers, ils sont taillés pour la chasse et la mise à mort, donc oui, ils ont de l’agressivité, c’est même ce qui les caractérise. Et en plus, ce sont des félins, donc en terme d’ethos animal, ils sont individualistes, et ils interagissent à travers des protocoles très précis pour ne pas être perçu comme une menace. Si tu veux parler instinct bestial, je te propose, on prend l’hippopotame.
— Je vois pas ça très sexy, des hippopotames qui baisent.
— Tu dis ça parce qu’ils sont gros, c’est encore une représentation construite : valorisation de la maigreur comme signe de performance. Alors que par exemple, les hippopotames, ils baisent dans la boue, ils en foutent partout en faisant plein de bruit, on les entend jusqu’au bout de la savane. C’est hyper bestial, ils se lâchent totalement quand ils baisent, les hippopotames. Mais c’est pas ton imaginaire de l’animalité. Parce que l’hippopotame, il est herbivore, et le lion, il est slim, il est racé, il chasse du gnou et tout et tout.
— Ouais ben non, j’ai pas envie de penser aux hippopotames. Ça me fait rire, un hippopotame, moi.
— Et pourtant, c’est dix fois plus dangereux qu’un lion. Tu vas en Afrique, les mecs ils ont beaucoup plus de respect pour l’hippopotame. C’est gros, c’est puissant, ça s’énerve. Non, la prochaine fois, tu penseras à moi, et tu lâcheras l’hippopotame qui dort en toi.
— L’animalité dans le sexe, y a rien de plus construit.
— Je te parle pas du délire furry. Je te parle régression à la pulsion, au truc agressif primaire.
— Oui, j’ai compris. Mais le fait de placer de l’agressivité dans le sexe, c’est une construction.
— Tu crois pas que le sexe est un truc agressif par nature ? Quand tu te lâches totalement, physiquement, y un truc un peu bestial qui sort, t’es dans l’agressivité à fond ! Le lion, quand il se fait la lionne, il la tient par la nuque avec la gueule, avec les crocs.
— Et d’une, c’est l’image que toi tu y vois. Pour autant qu’on sache, pour eux, c’est peut-être un geste de tendresse. Par la nuque avec la gueule, c’est la façon dont la mère tient le petit, par exemple. Et de deux, c’est des lions. C’est des carnassiers, ils sont taillés pour la chasse et la mise à mort, donc oui, ils ont de l’agressivité, c’est même ce qui les caractérise. Et en plus, ce sont des félins, donc en terme d’ethos animal, ils sont individualistes, et ils interagissent à travers des protocoles très précis pour ne pas être perçu comme une menace. Si tu veux parler instinct bestial, je te propose, on prend l’hippopotame.
— Je vois pas ça très sexy, des hippopotames qui baisent.
— Tu dis ça parce qu’ils sont gros, c’est encore une représentation construite : valorisation de la maigreur comme signe de performance. Alors que par exemple, les hippopotames, ils baisent dans la boue, ils en foutent partout en faisant plein de bruit, on les entend jusqu’au bout de la savane. C’est hyper bestial, ils se lâchent totalement quand ils baisent, les hippopotames. Mais c’est pas ton imaginaire de l’animalité. Parce que l’hippopotame, il est herbivore, et le lion, il est slim, il est racé, il chasse du gnou et tout et tout.
— Ouais ben non, j’ai pas envie de penser aux hippopotames. Ça me fait rire, un hippopotame, moi.
— Et pourtant, c’est dix fois plus dangereux qu’un lion. Tu vas en Afrique, les mecs ils ont beaucoup plus de respect pour l’hippopotame. C’est gros, c’est puissant, ça s’énerve. Non, la prochaine fois, tu penseras à moi, et tu lâcheras l’hippopotame qui dort en toi.